Clartan Associés, Quantalys Awards 2025 dans la catégorie Allocation présente son expertise

Publié le 13/01/2025 - Société de gestion
Double mise en avant pour Clartan qui nous présente les clés du succès pour son Awards 2025 catégorie 'Allocation' sous la plume de son gérant, Nicolas Descoqs
Nicolas Descoqs, gérant
 
Vous avez gagné le Quantalys Harvest Group Awards 2025 dans la catégorie Allocation, pouvez-vous nous en dire plus sur cette expertise ?
 
Depuis sa création en 1986, Clartan, anciennement Rouvier, Associés gère tout ou partie du patrimoine financier de ses clients sous mandat. Au fur et à mesure des années, la gestion en direct des comptes titres a laissé la place à des fonds UCITs, internes ou externes, qui permettent de simplifier l’allocation et donne une plus grande flexibilité pour nos gérants privés. La gamme de fonds Clartan, qui a été constituée au fil du temps, est restée très resserrée puisque notre SICAV n’en compte que 6 : 3 fonds actions, 2 fonds mixtes et 1 fonds à dominante obligataire. 
 
C’est pourquoi notre équipe de multigestion n’hésite pas en plus à utiliser les meilleurs fonds qu’offre le marché pour permettre une allocation « cousue main » pour nos clients. Nous nous efforçons de plus, selon les besoins, de répartir le capital entre épargne de long terme, essentiellement en actions, épargne de moyen terme, dans les fonds mixtes, et épargne de court terme, dans les fonds obligataires. 
 
Or, depuis quelques années nos 4 fonds phares, à savoir Clartan Valeurs, Clartan Flexible, Clartan MultiManagers et Clartan Patrimoine affichent une performance très honorable, chacun dans sa catégorie. Ainsi, le contrat de confiance est bel et bien rempli pour ceux qui souhaitent investir prudemment tout en faisant fructifier leur capital dans la durée.   
 
De façon plus globale, comment abordez-vous 2025 ?
 
Nous abordons 2025 sans inquiétude particulière tout en restant très focalisés sur les nombreux risques que nous voyons menacer les marchés. Tandis que tout semble aller pour le mieux aux États-Unis, l’Europe est mal en point avec son « cœur », à savoir la France et l’Allemagne, pris dans des difficultés économiques et politiques majeures. La situation politique française et son dérapage budgétaire n’ont plus besoin d’être décrits. Le système politique est bloqué et risque de le rester pour un moment, à moins qu’une nouvelle dissolution n’apporte une clarification espérée. 
 
Cependant, de nouvelles élections risquent surtout de produire exactement le même résultat. Il faut donc que notre classe politique oublie la culture du passage en force gouvernemental pour évoluer vers la négociation parlementaire. Le moins qu’on puisse dire est que les résultats laissent pour l’instant à désirer avec des gouvernements instables, incapables à ce stade de rassembler autour d’eux. 
 
Côté allemand, l’industrie automobile est gravement menacée par les nouveaux entrants chinois qui ont pris une forte avance dans l’électrique. Le reste du complexe industriel rhénan, le fameux « mittelstand », est mis en grande difficulté par la coupure d’approvisionnement du gaz russe et le renchérissement de l’électricité qui en est le corollaire. En face de cela, nous voyons une Chine qui pousse au maximum sa politique mercantiliste en subventionnant ses exports de produits manufacturés alors qu’il faudrait stimuler la consommation interne et des Etats-Unis qui ont choisi avec Trump la voie de la confrontation commerciale à coups de nouveaux tarifs douaniers.
 
Il n’est donc pas étonnant que les investisseurs s’inquiètent. Cependant, il nous semble important de noter que ce constat est aujourd’hui assez largement partagé et donc probablement reflété dans les prix de marché, que ce soit pour les actions ou les taux d’intérêts. Il n’est pas exclu que les choses finissent par s’améliorer. 
 
Dans la liste des bonnes nouvelles possibles, nous pouvons imaginer un cessez-le-feu en Ukraine, un peu de clémence douanière de la part de Trump, une relance par les dépenses de défense à l’échelle du continent et même une baisse des prix de l’énergie voire une amélioration de la conjoncture industrielle, maintenant en panne depuis 3 ans. Si quelques-uns seulement de ces facteurs venaient à se réaliser, il ne fait aucun doute que les marchés actions européens ne manqueraient pas de saluer ces événements par une hausse tant espérée.
 
Enfin, y-a-t-il un fonds dans votre gamme sur lequel vous souhaitez mettre la lumière ? 
 
Le fonds phare de notre gamme reste Clartan Valeurs. Créé en 1991 et investi essentiellement en actions, nous le gérons en équipe depuis le début. Après plus de 33 années, le capital initial a été multiplié par 11, ce qui donne une idée de l’utilité qu’il peut y avoir à rester investi en actions dans la longue durée, comme nous ne cessons de le recommander. Avec un rendement annuel moyen de 7,7 %, une performance relativement normale pour cette classe d’actifs, le capital de nos investisseurs s’est considérablement apprécié, aussi bien en terme nominal que réel. 
 
Investi principalement en actions européennes et partiellement en actions américaines, le fonds cherche en Europe les sociétés les plus prometteuses sans a priori de style ou de secteur et outre atlantique dans le réservoir profond de valeurs technologiques en développement rapide comme ServiceNow ou Intuitive Surgical. Chaque valeur qui le compose est sélectionnée après un travail méticuleux et rigoureux d’analyse financière particulièrement focalisé sur l’évitement des erreurs d’investissement. Avec habituellement 40 à 50 lignes pour assurer une bonne diversification, tout faux pas se répercute immédiatement dans la performance. Au cours des 3 dernières années, le fonds affiche une performance en Euro très honorable de près de 25 %.
Société de gestion .